Avec une origine encore controversée – la bataille se joue entre les Français d’époque Louis XIV, les Lyonnais du XVIème et les Italien de Coni au XIVème – les marrons glacés n’en finissent pas d’être dévorés pendant les périodes de fêtes. La première fabrique a vu le jour en Ardèche en 1882 et Clément Faugier en est son créateur. Déjà développement durable, Monsieur Faugier recyclait les marrons imparfaits en faisant de la crème de marron, devenue aujourd’hui si célèbre.

Avec un prix au kilo à faire pleurer le porte-monnaie, on s’est demandé pourquoi l’écart de prix avec les brisures était si marqué. Pointus s’est penché sur le sujet en questionnant un descendant de la maison Sabaton. Cette maison de renom, créée en 1907, rayonne en région et se démarque par la qualité constante de ses marrons. Elle travaille avec des châtaignes d’Ardèche AOP.

A peu près trois fois moins chères que leur compère les marrons, les brisures ne sont autre que des marrons non parfaits. Ils ne sont pas emballés individuellement mais placés dans des boîtes plus volumineuses et moins exclusives que les écrins 6 marrons trouvés sur le marché.

Les brisures subissent le même traitement à savoir une immersion pendant plusieurs jours dans un sirop de sucre, et un glaçage pour conserver l’aspect brillant de ces douceurs. Aucune différence donc à anticiper côté papilles, seule l’esthétique varie entre les boîtes…

Ne cassez donc plus vos tirelires sur des marrons parfaits emmitouflés dans du packaging pas très écolo : ces sales gueules sont beaucoup moins chères et tout aussi délicieuses !